Au fur et à mesure de l’agrandissement d’une famille, de nouveaux projets d’aménagements sont programmés. L’un des plus choisis par ceux qui disposent d’une terrasse consiste à transformer celle-ci en espace de vie. Cette option ne permet pas seulement de gagner en m2, mais aussi d’améliorer l’esthétique et le confort du bâtiment déjà existant. Si cette idée d’aménagement vous intéresse, voici ce que vous devez savoir.
Définir le type d’extension adaptée
Les modalités d’extension varient en fonction du type de terrasse existante. Elles déterminent les matériaux à employer, mais aussi, les démarches administratives à intégrer dans la liste des tâches.
Il existe deux types de terrasses. Le premier type est une terrasse de plain-pied, qui est installée au rez-de-chaussée, sur le sol de la terrasse sur terre-plein. Le deuxième type est une terrasse surélevée, qui est montée sur pilotis et avec un niveau plus élevé par rapport au terrain naturel. Elle peut aussi surplomber le rez-de-chaussée, avec des murs et fondations à aménager.
Dans tous les cas, le projet doit tenir compte de la couverture (auvent ou extension de toiture), dans la mesure où cela contribue à modifier les modalités de construction, surtout face aux règles d’urbanisme et des emprises de sol.
Les démarches administratives relatives à l’extension d’une maison sur une terrasse
L’extension de maison sur terrasse doit prendre en considération le plan local d’urbanisme de sa localité d’implantation, soit sa surface d’emprise au sol et sa surface de plancher. Concernant la surface de plancher, il est à noter que toutes les surfaces non couvertes et non closes, en plain-pied ou en étage ne font pas partie de la surface de plancher. Ce type de terrasse ne fait pas partie d’une construction créant d’emprise au sol.
Quant à l’emprise du sol, la superficie de la terrasse est mesurée à partir de la projection verticale, aussi bien pour une terrasse non close que non couverte. En cas de terrasse surélevée (sur muret ou pilotis), la superficie est calculée à partir de l’emprise de sol et de la construction déjà existante.
En cas d’extension dont la superficie est inférieure à 5m² bâtie, aucune démarche administrative n’est requise. Au-dessus de cette limite, et jusqu’à 20m², le dépôt d’une déclaration de travaux est obligatoire. Le permis de construire est incontournable pour une extension de maison sur une terrasse avec une emprise au sol supérieure à 20m².
En cas d’extension de maison sur une terrasse située dans un endroit ou un site patrimonial (près des monuments historiques, site classé ou en instance de classement), la déclaration de travaux au préalable est obligatoire.
La réalisation des travaux d’extension sur une terrasse
En fonction du type de construction, la réalisation des travaux peut varier, notamment au niveau des modalités.
Une terrasse de plain-pied peut nécessiter un coulage de chape sur treillis métallique, avec un aménagement de pente d’écoulement d’eau, et une bordure pérenne reliant la fondation et la nouvelle structure.
Pour une terrasse surélevée, il faudra installer des poutres de rive et confectionner un cadre support pour la terrasse finie.
Dans tous les cas, il est possible de faire appel à un professionnel pour garantir la pérennité de la nouvelle extension intégrée. Vous en trouverez sur le site de Camif Habitat.